1975 Galerie Anne Colin. Paris.

1979 Village des Bories. Gordes.

1980 Galerie Jeanne Castel. Paris.

1982 Salon d’Automne. Paris. (salle particulière).

1984 Galerie Jeanne Castel. Paris.

1984 Institut Français. Stockholm.

1990 Espace d’Art Contemporain. Paris.

1995 Atelier Paul Ackerman. Paris.

2004 Centre d’Art. Rousset-sur-Arc.

2005 Galerie Nabokov. Paris.

2007 Librairie Lardanchet. Paris.

2010 Galerie Jina Park. Seoul.

2019 Librairie galerie La tour de Babel. Paris.

2020 Galerie Pascal Lainé. Ménerbes.

Parmi les expositions collectives:

1976 Galerie Katia granoff. Paris.

1975 Institut de France. Paris.

1977 Galerie La Boulangerie. Poët-Laval.

1978 Galerie L’œil Sévigné. Paris.

1979 Galerie Jean-Pierre Mouton. Paris.

1980 Salon du dessin. Grand Palais Paris.(Invité).

1982 Galerie Le bateau Lavoir . Paris

1983 Galerie des Editions Blue Shadow. Paris.

1983 Exposition Lauréats de la Fondation de France. Paris.

1984 Sur invitation.  Musée des Arts Décoratifs. Paris.

1984 Galerie Blanche. Stockholm.

1985 Musée de la SEITA. Paris.

1989 Exposition  Sur le vif . Musée de Beaucaire.

1990 Exposition Artifices . Maison du Lubéron, Apt.

1995 Exposition Anima, Pierre Klossowski . Genève.

1998 Galerie Maeght. Barcelonne.

2005 Galerie Kwai Fung Hin. Hong-Kong.

2007 Exposition Paysages  Espace Les Dominicaines. Pont-L’Evèque.

2012 Galerie Vincent Pietryka, Paris.

2016 Exposition French/Chinese FigurativePainting  Guangda Art Museum,

Hangzhou, Chine.

Prix

1962 Lauréat de la Fondation Zellidja.

1975 Lauréat de la Fondation de France.

1975 Prix de dessin David Weill.

Collections publiques

Palais de l’Elysée, Paris.

Fondation Jacques Doucet.

Musée de Hangzou (Guangda Art Museum).

Parmi les publications

1974 Dessins pour la revue La Traverse . Texte de RogerMunier.

1975 Dessins pour la revue  Port des singes .

1975 Inscription au dictionnaire Benezit.

1979 Dessins pour la revue  Solaire . Texte de René Daillie.

1980 Catalogue d’exposition, Galerie Jeanne Castel, texte de James Lord.

1982 Catalogue du Salon d’Automne, texte de Michel Tournier.

1984 Dessins pour  Le Vagabond Immobile  de Michel Tournier.

1986 Portrait d’André Pieyre de Mandiargues pour le Journal de Chaillot.

1988 Portrait de Michel Leiris pour la revue  Gradhiva .

1990 Catalogue d’exposition à l’Espace d’Art Contemporain, Paris.

1991 Magazine  L’Ane, Entretien avec Jean-Max Toubeau.

1992 Catalogue d’exposition à l’Atelier Théatral de Beauvais.

1995 Portrait de Pierre Klossowski, catalogue de l’exposition Anima ,

Musée d’art et d’histoire, Genève.

1999 Texte et reproductions dans « The crisis of modern art » de Szeto Lap.

The Chinese University of Hong-Kong).

2004 Cahier Regard N°86, texte de Jean-Baptiste Michel.

2007 Sciences Frontières, dossier « Jean-Max Toubeau au Muséum ».

2016 Catalogue de l’exposition inaugurale du Guangda Art Muséum, Hangzou.

2016  Gordes, Le temps des artistes, texte de Gérard Lebouchet.

JEAN-MAX TOUBEAU

Né en 1945.

Il passe son enfance à Gordes. Son père, excellent peintre amateur, ami de quelques artistes, dont Marc Chagall, lui donne dès ses 4 ans l’exemple et le goût du dessin d’observation. De sorte qu’il n’a jamais fait de dessins d’enfant, mais a fait depuis toujours, de façon d’abord enfantine, des dessins d’après nature. Il lit dans sa jeunesse les livres d’André Lhote, et commence à se passionner pour les écrits d’artistes, qu’il n’a cessé de collectionner depuis.

Lycéen à Grenoble, il dessine aux cours du soir de l’Ecole des Beaux Arts, découvre la peinture moderne et « l’abstraction », et fait une première exposition, influencé par Paul Klee. Mais il a bientôt l’impression de ne faire que des sortes d’objets d’art moderne, quand il voudrait plutôt témoigner de ce qu’il voit, ce qu’il aime, ce qui touche à l’essentiel de sa vie. Et tenter de voler au temps qui passe les images d’instants d’éblouissement, devant une lumière, un ciel, des arbres, un visage…

Etudiant parisien, il commence à la Sorbonne des études de philosophie qui l’intéressent, et se révélent compatibles, jusqu’à la licence, avec la fréquentation des musées, des galeries, et celle de divers ateliers : Grande Chaumière, Académie populaire d’arts plastiques. Durant ses vacances il découvre beaucoup de grands musées en Europe, aisément accessibles et presque déserts à cette époque.

Il deviendra un élève libre mais assidu à l’Ecole des Beaux Arts , et fera des copies au Louvre, quand il sentira qu’être professeur lui laisserait le regret de ne pas avoir osé prendre le risque d’être artiste. Il attendra d’avoir 30 ans pour faire sa première exposition à Paris, en 1975, dans une galerie de la rue Mazarine (Anne Colin). A cette époque, il n’était pas impensable que l’œuvre d’un jeune peintre travaillant « d’après nature » ait un succès qui dépasse le cercle de quelques amis et connaisseurs. Des articles élogieux dans la presse, un prix de dessin, une bourse de la Fondation de France, et la rencontre de personnalités marquantes du monde des arts et lettres, ont permis à Jean-Max Toubeau de commencer à vivre de son art, sans le secours de l’enseignement qu’il pratiquait dans un cours privé, ou celui de l’illustration de contes de la littérature enfantine, sous le pseudonyme d’Augustin Nils.

Les thèmes de sa peinture sont d’abord des plus classiques, quoique libres de toute aspiration à de nobles sujets . Ainsi l’étude des draperies devient celle de lits défaits, la nature morte montre la vaisselle dans l’évier ou sur une table à débarrasser, et le paysage peut être celui d’une décharge publique, ponctuée de sacs plastiques bleus. Peu importe que le sujet soit laid, si la peinture est belle. Plus tard il a consacré des années à dessiner et à peindre dans des cafés, et s’est ensuite passionné pour ces sortes de cabinets de curiosité géants que sont les réserves du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Mais il a depuis toujours continué à peindre aussi des paysages, des portraits, des « natures mortes » et des nus : ce qu’il aime regarder dans la vie, il travaille à en faire des sujets de contemplation en peinture.

Il a fait une vingtaine d’expositions particulières et a participé à une quarantaine d’expositions collectives, en France et à l’étranger. Il a aussi illustré des revues et des livres, notamment avec Michel Tournier (Le vagabond immobile, Gallimard, 1984).