Expositions
1985
New Museum of Contemporary Art, New-York.
Rétrospective, Musée des Beaux-Arts, Quimper.
Galerie Clivages, Paris.
1984
Galerie Clivages, Paris.
1983
Galerie Clivages, Paris.
galerie Patrice Trigano,Paris.
galerie Berthet-Aittouarès,Paris.
1981
Galerie Clivages, Paris.
1979
“exposition André du Bouchet – Pierre Tal-Coat”, château de Ratilly, Yonne.
1976
rétrospective, Grand Palais, Paris.
1974
Galerie Maeght, ZURICH. Retrospective, Musée de Metz.
1972
Galerie Maeght, Paris.
la galerie D. Benador, Genève.
1970
la galerie D. Benador, Genève.
1968
“Painting in France, 1900 – 1967”, New-York, Boston, Chicago, San Francisco.
Bénézit, Paris.
Beno d’Incelli, Paris.
Schoeller, Paris.
1957
Kunsthalle, Berne.
1954
Galerie Maeght, Paris.
1950
Galerie de France, Paris.
1947
“Painting in France 1939-1946” (avec Dubuffet, Fautrier et Hartung), Whitney Museum, New York.
1941
“Vingt jeunes peintres de tradition française”, Galerie Braun, Paris.
1938
Julien Levy Gallery, New York.
1929
Galerie Fabre et Cie, Paris.
1926
Galerie Fabre et Cie, Paris.
distinctions
1981
élu membre du Comité national du Livre illustré Français, Bibliothèque nationale de France.
Tal coat (1905-1985)
Pierre Jacob, fils de marin-pêcheur, naît en 1905 à Clohars-Carnoët.
Autodidacte, Tal coat arrive à Paris en 1924, et partage l’atelier du peintre Jean Sautter dont un ami, Raoul Domenjoz, le présente aux directeurs de la galerie Fabre, Auguste Fabre et Henri Bénézit.
En 1926, il expose dans la galerie Fabre et prend le nom de Tal Coat (« Front de bois » en breton).
En 1929, après sa deuxième exposition à la Galerie Fabre et Cie, la crise économique le contraint à de longs séjours en Bretagne. Ayant ses habitudes à Paris il se lie d’amitié avec Léo et Gertrude Stein, Francis Picabia, Alberto et Diego Giacometti, Ernest Hemingway et Balthus.
En 1932, il se lie au groupe des Forces nouvelles (Hublot, Lasne, Rohner...)
En 1936, Tal Coat voyage en Provence et rencontre Picasso. Il peint de nombreux portraits (dont celui d’Alberto Giacometti) et la série des Massacres, inspirée par les horreurs de la Guerre d’Espagne.
Tal Coat a élu domicile au Château Noir, au pied de la Montagne Sainte-Victoire, qui a été l’atelier-remise de Cézanne quand il peignait au Tholonet.
Dès la fin de la guerre, il retourne à Paris et loue un atelier Rue Brézin, à Montparnasse.
En 1946, de retour à Aix-en-Provence, Tal Coat peint les “Profils sous l’eau”, les “Baigneuses dans la cascade”, dessine les “Ecorces”. Cette période est décisive dans l'évolution de son oeuvre.
En 1949, Tal Coat montre des peintures à la Galerie de France, présente “Élements de Nature”, ouvrage de lithographies tirées par Léo Marchutz. Henri Maldiney publie sa première étude sur Tal Coat “Introduction à Tal-Coat dans Les Temps modernes”.
En 1950, son exposition personnelle à la Galerie de France déconcerte par une prétendue disparition du motif.
En 1954, il rejoint la Galerie Maeght où chacune de ses expositions sera accompagnée d’une parution de la revue-catalogue “Derrière Le Miroir” et de l’édition de nombreuses estampes.
Aux côtés de Jacques Villon, Bernard Buffet et Alberto Giacometti, il représente la France à la Biennale de Venise.
En 1958, Tal Coat s’installe au Breuil, près de Chevreuse (ancien atelier de Fernand Léger).
En 1960, Tal Coat acquiert la Chartreuse à Dormont, dans l’Eure, où il installe un immense atelier ; une nouvelle grande mutation de sa peinture commence.
En 1963, Tal Coat réalise une mosaïque pour le mur d’entrée de la Fondation Marguerite et Aimé Maeght à Saint-Paul de Vence.
En 1965, il peint les séries Signes dans une falaise, Déesses-mères, Ronds de sorcières qu’il expose à la galerie Maeght avant de s’en éloigner.
En 1968, Les Colzas deviennent un des thèmes majeurs de sa peinture. Au printemps, il expose dans trois galeries parisiennes : Bénézit, Beno d’Incelli et Schoeller et participe à l’exposition itinérante “Painting in France, 1900 – 1967” (New-York, Boston, Chicago, San Francisco). Il reçoit le Grand Prix national des Arts.
En 1970, il expose à Genève, à la galerie D. Benador qui présentera régulièrement son œuvre. Jacques Benador édite le livre d’Aquatintes Almanach de Tal-Coat en 1971.
Dès 1970, Tal Coat fait de nombreux séjours en Suisse, à l'atelier de taille douce et de lithographie, collectif d’artistes qu’anime Pietro Sarto, sur les bords du Léman à Villette puis à Saint-Prex. Il y grave ou dessine sur la pierre lithographique un nombre considérable de planches. Son œuvre gravée et lithographiée est recensée dans un catalogue raisonné publié par le département du Morbihan, Cente Tal Coat à Kerguéhennec (2017).
La rétrospective proposée cette année-là par le Musée de Metz sera invitée au Japon en remerciement du prêt de la Joconde par la France.
En avril 1975, Tal Coat assiste à l’ouverture de l’exposition présentée au Musée royal d’Ueno à Tokyo. Il souffre d'artérite et une grave opération au pied restreint sa mobilité : privé momentanément de la possibilité de peindre, il ne cesse de dessiner.
En 1981, Tal Coat est élu membre du Comité national du Livre illustré Français, Bibliothèque nationale de France. A Paris, il montre ses Autoportraits à la Galerie H-M, et des peintures à la Galerie Clivages, qui consacrera à Tal Coat une exposition personnelle chaque année de 1981 à 1991.
D’avril à juin 1985, Dore Ashton propose Tal-Coat, Sustained Visions, une exposition de petites peintures et de lavis à New-York, au New Museum of Contemporary Art et, en été, André Cariou offre une rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Quimper.
Pierre Tal Coat meurt le 11 juin 1985, à la Chartreuse de Dormont, entouré des siens.
En 2006, un incendie à La Chartreuse détruit un millier de peintures et de dessins.
En 2010, est créé le “Centre Pierre Tal Coat” au Domaine de Kerguéhennec (Morbihan) qui présente en permanence une partie du fond qu’elle constitue et publie le catalogue raisonné en ligne de l’œuvre gravé établi par Françoise Simecek et Rainer Michael Mason, tandis que l’association Les Amis de Pierre Tal Coat, créée en octobre 2016, soutient l’édition du catalogue raisonné de l’œuvre peint établi par Xavier Demolon, le petit-fils de l’artiste.